du 12/01/2008 au 9/02/2008

ERIC LIOT – acte 1

Dossier de presseAccrochage de l’exposition – Œuvres exposées du 12/01/2008 au 9/02/2008

Abstraction lyonnaise 120x100cm
Abstraction lyonnaise 120x100cm
Un donut ou je fais un malheur 85x250cm
Un donut ou je fais un malheur 85x250cm
Jungle 100x80cm
Jungle 100x80cm
Superman loves Audrey 80x65cm
Superman loves Audrey 80x65cm
pudding 100x80cm
pudding 100x80cm
Alerte à la bombe 80x65cm
Alerte à la bombe 80x65cm
Méfiez-vous de l'eau qui dort 80x65cm
Méfiez-vous de l'eau qui dort 80x65cm
Guns and...80x65cm
Guns and...80x65cm
George 60x50cm
George 60x50cm
Ecologiste 60x50cm
Ecologiste 60x50cm
Super Lénine 60x50cm
Super Lénine 60x50cm
Mao 27x25cm
Mao 27x25cm
Bande passante 32x135cm
Bande passante 32x135cm
Mr propre 25x27cm
Mr propre 25x27cm
Superbebel-32x27cm
Superbebel-32x27cm
Wonderwoman-chez-les-soviets 27x32cm
Wonderwoman-chez-les-soviets 27x32cm

 

Éric Liot a toujours visé à s’exprimer à travers une langue moderne mettant en lice des sujets contemporains.
Toujours, il eut à l’esprit le désir d’impulser de l’inédit à son travail même lorsqu’il patinait aux portes encore closes de son propre contenu.Toujours, il a jugé qu’il y avait deux catégories d’artistes : les conceptuels et néologisme, les « instinctuels » parmi lesquels il se situe avec raison.
En effet, aucune autre définition ne peut mieux le cerner que celle-ci, alliant le dynamisme émotif du cortex à la réflexion lucide de la main en transit par l’œil. Et parfois, il se simplifierait jusqu’à n’être qu’une machine à tisser des envies avec comme fonction assignée de façonner pour satisfaire l’appétence de ses organes visuels (toujours chez lui, l’organique parle !).
Malgré tout, et c’est là le sel de sa dialectique, toujours, il s’acharne à cultiver sa différence, conscient qu’à notre époque chronophage de communication accélérée, cette notion est ténue et chimérique. A l’ère de l’Internet, l’art change de costume et le collage, le sampling, si l’on s’en réfère à la sphère musicale, atteint son âge d’or où chacun s’inspire de chacun pour le réinterpréter à son crible.
Jamais, il n’a nié se servir d’images publicitaires, cinématographiques, révolutionnaires, d’Orient ou d’Occident ; jamais, il n’a contesté se positionner en récupérateur autant qu’il n’a jamais revendiqué se comporter en un alchimiste chevronné de l’icône. Il y a presque une stature écologique dans cette menée qui se souche dans les poubelles pour achever son embellie aux cimaises des galeries.
A Global Image, il s’instaure en poète convers, saisissant dans un raccourci violent l’insignifiant pour le hisser dans une zone décalée de l’imagination, là où les images avant les mots affermissent le fantasme, là où magnifiées, elles sécrètent un courant séditieux auquel elles étaient radicalement opposées dans leur essence.”

Extrait d’un texte de Christian-Louis Eclimont.